Nouvelle Vague reviendra en ligue la saison prochaine après avoir survolé l'Excellence. Retour sur la saison du club tarbais avec son président, Christophe Baldes, qui explique cette réussite tout en donnant quelques conseils à ses homologues présidents. (par Puk)

Bonjour président, votre club monte en ligue. Qu'est-ce que cela vous inspire ?
Effectivement, nous avons un pied et demi en ligue et croyez moi, nous, les dirigeants, en sommes très fiers et cela pour deux raisons. La première, c'est la satisfaction du travail fait depuis cinq ans, la durée de ma présidence. La deuxième est liée aux sacrifices accomplis par chacun de nous afin de faire avancer la machine. Pour tout cela, ce club, qui travaille, mérite ce titre qui était notre objectif depuis cinq ans.
Vous avez été en tête toute la saison. Est-ce que cela a été si facile
que ça ?
Facile ? Non pas du tout. Les mecs travaillent depuis le 6 août. L'Excellence est difficile, tous les matchs sont durs à gagner, il n'y a qu'à voir derrière nous comment ça bataille malgré des effectifs conséquents. Une très bonne préparation, cinq ou six joueurs capables de vous faire gagner les matchs à n'importe quel moment... c'est la recette du succès. Plus de la moitié de notre équipe peut évoluer dans n'importe quel club de notre département évoluant au minimum en ligue. Cela veut dire quelque chose !
Effectivement, nous avons un pied et demi en ligue et croyez moi, nous, les dirigeants, en sommes très fiers et cela pour deux raisons. La première, c'est la satisfaction du travail fait depuis cinq ans, la durée de ma présidence. La deuxième est liée aux sacrifices accomplis par chacun de nous afin de faire avancer la machine. Pour tout cela, ce club, qui travaille, mérite ce titre qui était notre objectif depuis cinq ans.
Vous avez été en tête toute la saison. Est-ce que cela a été si facile
que ça ?
Facile ? Non pas du tout. Les mecs travaillent depuis le 6 août. L'Excellence est difficile, tous les matchs sont durs à gagner, il n'y a qu'à voir derrière nous comment ça bataille malgré des effectifs conséquents. Une très bonne préparation, cinq ou six joueurs capables de vous faire gagner les matchs à n'importe quel moment... c'est la recette du succès. Plus de la moitié de notre équipe peut évoluer dans n'importe quel club de notre département évoluant au minimum en ligue. Cela veut dire quelque chose !
"Je les encourage à appliquer les mêmes méthodes que nous"

Certains tempèrent ce titre en montrant le comportement de votre équipe du doigt. Qu'avez-vous à répondre à ces accusations ?
Bien entendu, notre équipe est montrée du doigt... Déjà, je ne me sens accusé par personne. Si tel était le cas, il faudrait que ce soit justifié. Je vais aborder le problème sans détour, sans vouloir minimiser quoique ce soit. Après cinq ans de présidence, nous avons concentré la majorité de nos forces à essayer de régler des problèmes incompatibles avec le football. Je défends avec une poignée de personnes les valeurs du football comme vous et peut être bien plus encore. Alors oui, Nouvelle Vague a parfois tendance à bavarder plus qu'il ne le faut mais le club continue le travail en interne. Plein de choses se sont passées cette saison, avec des décisions difficiles à prendre. Donc, quoique l'on puisse dire, sachez juste une chose : mon club, notre club, n'est pas différent des autres. Il m'arrive de me rendre sur des stades souvent et, croyez-moi, ce que je vois me fait dire que ce n'est pas pas mieux ailleurs. Alors, oui, nous avons la responsabilité de faire respecter les règles du sport et de condamner sévèrement tout acte d'incivilité, c'est ce que nous nous efforçons de faire. Faites de même de votre côté ! Je veux bien en discuter avec ceux qui le voudront...
Enfin je vais juste faire un constat vérifiable par tous en matière de discipline. Nous sommes loin derrière certains clubs qui souvent sont les mêmes qui nous montrent du doigt. Pour conclure sur ce chapitre, Nouvelle Vague a terminé à la septième place au classement la saison dernière avec un bilan disciplinaire catastrophique, à tel point que j'ai suspendu en interne six joueurs pour deux rencontres. Bien entendu, vous ne pouvez pas le savoir puisque c'est resté en interne, mais les responsables du club font leur travail. Je demande donc à certains clubs de respecter le travail fait et je les encourage à faire et à appliquer les mêmes méthodes que nous.
Bien entendu, notre équipe est montrée du doigt... Déjà, je ne me sens accusé par personne. Si tel était le cas, il faudrait que ce soit justifié. Je vais aborder le problème sans détour, sans vouloir minimiser quoique ce soit. Après cinq ans de présidence, nous avons concentré la majorité de nos forces à essayer de régler des problèmes incompatibles avec le football. Je défends avec une poignée de personnes les valeurs du football comme vous et peut être bien plus encore. Alors oui, Nouvelle Vague a parfois tendance à bavarder plus qu'il ne le faut mais le club continue le travail en interne. Plein de choses se sont passées cette saison, avec des décisions difficiles à prendre. Donc, quoique l'on puisse dire, sachez juste une chose : mon club, notre club, n'est pas différent des autres. Il m'arrive de me rendre sur des stades souvent et, croyez-moi, ce que je vois me fait dire que ce n'est pas pas mieux ailleurs. Alors, oui, nous avons la responsabilité de faire respecter les règles du sport et de condamner sévèrement tout acte d'incivilité, c'est ce que nous nous efforçons de faire. Faites de même de votre côté ! Je veux bien en discuter avec ceux qui le voudront...
Enfin je vais juste faire un constat vérifiable par tous en matière de discipline. Nous sommes loin derrière certains clubs qui souvent sont les mêmes qui nous montrent du doigt. Pour conclure sur ce chapitre, Nouvelle Vague a terminé à la septième place au classement la saison dernière avec un bilan disciplinaire catastrophique, à tel point que j'ai suspendu en interne six joueurs pour deux rencontres. Bien entendu, vous ne pouvez pas le savoir puisque c'est resté en interne, mais les responsables du club font leur travail. Je demande donc à certains clubs de respecter le travail fait et je les encourage à faire et à appliquer les mêmes méthodes que nous.
"Nous n'avons pas de limite"

-Quel sera l'objectif du club l'an prochain au niveau ligue ?
Déjà, nous allons bien finir la saison. Nous avons encore envie de victoire, c'est la reconnaissance du groupe. La priorité est de retenir nos joueurs. Nous n'avons pas de limite. Nouvelle Vague veut continuer à grandir à tous les niveaux, stabiliser le club et bien le représenter hors de notre département.
En milieu de saison, Philippe Vincent a été embauché par le club pour créer une école de football. Pouvez-vous nous dire où en est ce projet et quelle est sa mission ?
Effectivement notre club vient de créer, avec l'aide de nos partenaires, un premier emploi comme éducateur sportif. Philippe Vincent a été choisi après plusieurs entretiens. Le club lui a fait confiance, et lui a donné comme mission de développer l’école de foot, plus encore, de structurer, de former nos prochains éducateurs via des stages de formation. En trois mois, il a déjà formé deux prochains éducateurs du club. Nous disposons à ce jour d'une équipe dans les catégories U15, U13 et U7. Nous voulons dès la saison prochaine toutes les catégories jusqu'aux U15. C'est pour cela que nous avons voulu que Philippe commence rapidement son emploi afin de préparer au mieux sa mission. L'objectif est de faire de l’école de foot de Nouvelle Vague un socle solide afin que dans l'avenir nos gamin puissent prendre le relais des plus grands. Je sais que la survie de notre club passe par là.
Déjà, nous allons bien finir la saison. Nous avons encore envie de victoire, c'est la reconnaissance du groupe. La priorité est de retenir nos joueurs. Nous n'avons pas de limite. Nouvelle Vague veut continuer à grandir à tous les niveaux, stabiliser le club et bien le représenter hors de notre département.
En milieu de saison, Philippe Vincent a été embauché par le club pour créer une école de football. Pouvez-vous nous dire où en est ce projet et quelle est sa mission ?
Effectivement notre club vient de créer, avec l'aide de nos partenaires, un premier emploi comme éducateur sportif. Philippe Vincent a été choisi après plusieurs entretiens. Le club lui a fait confiance, et lui a donné comme mission de développer l’école de foot, plus encore, de structurer, de former nos prochains éducateurs via des stages de formation. En trois mois, il a déjà formé deux prochains éducateurs du club. Nous disposons à ce jour d'une équipe dans les catégories U15, U13 et U7. Nous voulons dès la saison prochaine toutes les catégories jusqu'aux U15. C'est pour cela que nous avons voulu que Philippe commence rapidement son emploi afin de préparer au mieux sa mission. L'objectif est de faire de l’école de foot de Nouvelle Vague un socle solide afin que dans l'avenir nos gamin puissent prendre le relais des plus grands. Je sais que la survie de notre club passe par là.
"Ce travail, les amis, je suis fier de l'avoir fait à vos côtés."

Le club existe depuis dix ans. Que de chemin parcouru ! De quoi êtes-vous le plus fier ?
Adel Benojja a créé ce club il y a dix ans. J'en profite pour le féliciter pour son travail et son engagement lors de ces fontions de président. C'est quelqu'un d'utile à la société. Quand il le veut, le club lui est ouvert. Depuis du chemin a été parcouru. J'ai repris le club en seconde division il y a cinq ans, ça avance, il faut continuer.
Je suis fier, avec Hicham Yakini, Samir Alaoui, et bien sûr mon fidèle ami et entraineur Bazalgette, d'avoir cru qu'il était possible de redynamiser ce club, d'apporter des règles, de bien bâtir les fondations. Ce travail, les amis, je suis fier de l'avoir fait à vos côtés.
Je veux me sentir utile à mon niveau à la société. Si on arrêtait de se regarder, croyez-moi tout irait beaucoup mieux...
Je termine par vous : joueurs, dirigeants, entraineurs, supporters. Je suis fier de vous représenter même si parfois vous me donnez des maux de tête !
Comme d'habitude, à vous le dernier mot ?
Je tiens à remercier nos partenaires et nos sponsors. Que Nouvelle Vague vive longtemps, c'est une nécessité pour tout le quartier. J'allais oublier, petit message aux Parisiens de mon club : je suis 100% Marseillais !
Propos recueillis par Puk
Adel Benojja a créé ce club il y a dix ans. J'en profite pour le féliciter pour son travail et son engagement lors de ces fontions de président. C'est quelqu'un d'utile à la société. Quand il le veut, le club lui est ouvert. Depuis du chemin a été parcouru. J'ai repris le club en seconde division il y a cinq ans, ça avance, il faut continuer.
Je suis fier, avec Hicham Yakini, Samir Alaoui, et bien sûr mon fidèle ami et entraineur Bazalgette, d'avoir cru qu'il était possible de redynamiser ce club, d'apporter des règles, de bien bâtir les fondations. Ce travail, les amis, je suis fier de l'avoir fait à vos côtés.
Je veux me sentir utile à mon niveau à la société. Si on arrêtait de se regarder, croyez-moi tout irait beaucoup mieux...
Je termine par vous : joueurs, dirigeants, entraineurs, supporters. Je suis fier de vous représenter même si parfois vous me donnez des maux de tête !
Comme d'habitude, à vous le dernier mot ?
Je tiens à remercier nos partenaires et nos sponsors. Que Nouvelle Vague vive longtemps, c'est une nécessité pour tout le quartier. J'allais oublier, petit message aux Parisiens de mon club : je suis 100% Marseillais !
Propos recueillis par Puk